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Obligations spéciales – Académie des investisseurs

 

Qu’est-ce qu’une valeur à revenu fixe ?

Les valeurs à revenu fixe désignent principalement des obligations à taux fixe. Ici, nous appelons ces obligations des « obligations spéciales ». Ces obligations présentent des caractéristiques et des conditions spéciales. Par conséquent, elles présentent aussi d’autres risques que les obligations ordinaires.

Nous abordons ici 6 types d’obligations spéciales : 

  • Obligations à haut rendement (high yield)
  • Obligations liées à l’inflation
  • Obligations subordonnées
  • Obligations convertibles
  • Obligations perpétuelles
  • Asset Backed Securities
  1. Obligations à haut rendement (high yield)

    Les obligations à haut rendement sont des obligations dont la notation est relativement faible, allant de BB à D. En raison de leur faible notation et du risque plus élevé qui y est associé, ces obligations offrent un rendement relativement élevé. Ce risque accru est celui d’une probabilité plus élevée de défaut de paiement des intérêts et de remboursement du principal.

  2. Obligations liées à l’inflation

    Les obligations indexées sur l’inflation, ou « obligations indexées », présentent un risque plus faible du fait qu’elles offrent une protection contre l’inflation. Et ce, parce que les intérêts, le rendement et le rachat y sont liés. Plus l’inflation est élevée, plus le taux d’intérêt est élevé. Les prestations (coupons) sont également indexées en fonction d’un certain indice des prix à la consommation. Le coupon est généralement inférieur à celui d’une obligation ordinaire, compte tenu du risque plus faible de l’investissement. Ces obligations peuvent être désavantagées en période de faible inflation ou de déflation et ont généralement une durée plus longue.

  3. Obligations subordonnées

    Une obligation subordonnée comporte plus de risques qu’une obligation ordinaire. Par conséquent, vous recevez habituellement plus d’intérêts sur une obligation subordonnée que sur une obligation ordinaire. L’entreprise (ou le pays) qui a émis l’obligation fait faillite ? Dans ce cas, vous figurez au bas de la liste des créanciers (mais avant les actionnaires) et vous ne recevrez une indemnisation que si tous les autres créanciers ont été indemnisés. Les obligations perpétuelles sont souvent subordonnées.
  4. Obligations convertibles

    Comme une obligation ordinaire, une obligation convertible peut être émise par une entreprise dans le but de lever des fonds, par exemple pour de nouveaux investissements. Et comme une obligation classique, une obligation convertible a un coupon et une durée fixes. Mais avec une obligation convertible, vous avez le droit (et non l’obligation), en tant que détenteur d’une obligation, d’échanger (de convertir) l’obligation en un nombre prédéfini d’actions de cette entreprise à un prix prédéterminé (le prix de conversion), dans une période prédéterminée (la période d’exercice). Ce droit est comparable au droit d’une option call. En vertu de ce droit, le taux du coupon d’une obligation convertible est généralement inférieur au taux du coupon d’une obligation ordinaire comparable.

    Valeur obligataire et valeur de conversion

    Une obligation convertible a donc deux caractéristiques : celle d’une obligation et celle d’une action. Comme le cours boursier de l’obligation convertible et de l’action en question fluctue, le taux de conversion doit être calculé régulièrement. Une obligation convertible a dès lors deux types de valeurs : 

    • Valeur de conversion : le prix de l’action pendant la période de conversion est supérieur au prix de conversion. Dans ce cas, il est intéressant pour vous d’exercer votre droit et d’échanger l’obligation contre des actions. 
    • Valeur obligataire : le prix de l’action au cours de la période de conversion est inférieur au prix de conversion. Dans ce cas, l’échange n’est pas intéressant et l’obligation convertible se comporte comme une obligation ordinaire : dans des circonstances normales, l’émetteur vous verse les intérêts chaque année à la date de paiement du coupon et vous rembourse la totalité du montant de l’obligation à l’échéance.
    Pour les obligations convertibles, le risque de liquidité peut être plus élevé que pour une obligation classique, le marché secondaire étant généralement limité à cet égard. En outre, le risque de change est considérable, car le prix de l’obligation convertible suit de près le cours de l’action. Cependant, le risque de taux est limité, car le taux d’intérêt est généralement beaucoup plus bas que celui d’une obligation ordinaire.
  5. Obligations perpétuelles

    Une obligation perpétuelle est une obligation sans date d’échéance. Par conséquent, vous ne savez pas quand vous récupérerez votre apport. Toutefois, il est généralement possible pour l’émetteur de rembourser anticipativement l’obligation perpétuelle à des moments prédéterminés et à un prix fixé à l’avance. Mais sa décision de le faire ou non dépendra des conditions qu’il aura acceptées lors de l’émission de l’obligation perpétuelle ainsi que des évolutions du marché. L’émetteur peut également décider de sauter la rente au cours d’une année déterminée ; c’est ce que qui s’appelle « passer ». Les obligations perpétuelles vous offrent un taux de coupon plus élevé que les obligations ordinaires comparables, mais c’est en échange de l’incertitude quant au versement des intérêts et du moment auquel vous récupérerez votre argent. En outre, le prix d’une obligation perpétuelle est plus sensible à un changement de taux qu’une obligation ordinaire. La volatilité du prix et donc le risque de perte de valeur est plus élevé que pour une obligation traditionnelle. Les options d’achat qui sont généralement intégrées peuvent aussi être considérées comme un risque pour l’investisseur, car l’émetteur les exerce généralement s’il voit la possibilité de se financer à un meilleur prix.
  6. Asset Backed Securities

    Les Asset Backed Securities sont des obligations dont le taux de coupon et le remboursement sont basés sur un sous-jacent qui se compose de différents types d’emprunts. Par exemple, des hypothèques et des financements automobiles. Les Asset Backed Securities sont aussi désignés sous le nom de titres adossés à des créances ou prêts regroupés. Les émetteurs peuvent émettre les emprunts sous-jacents en différentes tranches (parties), chaque tranche ayant son propre risque de crédit.

    L’investissement en Asset Backed Securities est risqué, car souvent, la composition exacte du sous-jacent n’est pas claire. Il est également difficile d’évaluer le risque que de nombreuses personnes ne puissent pas rembourser leur hypothèque ou leur emprunt. De ce fait, le risque de crédit des Asset Backed Securities est beaucoup plus flou que le risque de crédit d’une obligation ordinaire, où le risque de crédit se compose uniquement du risque que l’émetteur ne puisse pas rembourser l’obligation. 

    Les Asset Backed Securities ont été l’une des principales causes de la crise du crédit américaine de 2007. Le sous-jacent se composait principalement de prêts hypothécaires à taux variable regroupés. Lorsque les taux hypothécaires ont rapidement augmenté, de nombreux citoyens américains n’ont plus pu rembourser cet intérêt plus élevé sur leur hypothèque, voire le principal en lui-même. Par conséquent, les Asset Backed Securities ont très rapidement perdu (toute) valeur.

 

Coûts et fiscalité des obligations :

  • Taxe sur les opérations de bourse (TOB) :
    Taxe applicable à l’achat et la vente d’obligations sur le marché secondaire.

  • Précompte mobilier sur les intérêts :
    En Belgique, un précompte mobilier est prélevé sur les intérêts perçus. Concernant les intérêts d’obligations de sociétés étrangères, l’impôt est d’abord perçu dans le pays d’origine, puis en Belgique. Une partie de ces impôts peut être réclamée à des pays avec lesquels la Belgique a conclu une convention fiscale qui prévoit leur remboursement.

  • Commission de courtage :
    Les frais d’exécution de vos ordres sur le marché secondaire.

  • Droit de garde :
    Les frais de garde d’un instrument sur un compte-titres.

  • Commission de vente et de distribution :
    Lorsque vous achetez une obligation sur le marché primaire, vous payez une commission de distribution. Avec la valeur nominale, elle compose le prix d’émission.

  • Taxe sur la plus-value :
    Si vous vendez des obligations avec une plus-value avant l’échéance, vous ne devez pas payer d’impôt sur cette plus-value. Attention : vous devez toutefois payer un précompte mobilier sur la différence entre le prix d’achat et le remboursement d’une obligation à coupon zéro.
Pour un aperçu récent de nos coûts standard et de la fiscalité, vous pouvez consulter notre liste tarifaire.

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