Uitgelogd

U bent succesvol uitgelogd.

ABN AMRO
  1. Qu’est-ce que le Private Equity ?

    Le terme semble compliqué, mais révèle déjà le concept. Le Private Equity est la détention d’actions dans des entreprises qui ne sont pas négociées en bourse.
    Cette stratégie doit être considérée comme complémentaire à un portefeuille diversifié, car le rendement potentiellement plus élevé va de pair avec un risque élevé et une faible liquidité. Ce manque de liquidité est l’un des principaux risques observés en cas de surpondération du Private Equity en tant que classe d’actifs dans l’investissement : en effet, il est difficile de vendre ce type de placements avant l’expiration complète de l’horizon d’investissement.

    Le recours à cet investissement à long terme (plus de 10 ans) peut intéresser une entreprise pour diverses raisons, par exemple :

    • Développement de nouveaux produits et technologies
    • Renforcement de la structure du bilan
    • Accroissement du fonds de roulement

    Les investisseurs Private Equity participent à la vie de l’entreprise pendant une certaine période afin de mettre en œuvre un plan de croissance concret et de l’aider à passer au stade suivant de développement. Au terme de ce plan de croissance, l’investissement Private Equity est vendu et l’investisseur réalise son rendement.

  2. Types de Private Equity

    Chaque entreprise passe par différents stades de vie et à chacun de ces stades correspond une stratégie Private Equity bien définie. Le spectre des possibilités s’étend des investissements plus risqués dans des start-ups à des investissements relativement défensifs dans des entreprises plus mûres.

    • Le capital risque (« Venture Capital ») consiste en investissements dans des jeunes entreprises qui recherchent un financement pour se développer (stade précoce). De ce fait, ces investissements impliquent généralement un risque plus élevé, mais potentiellement aussi un rendement plus élevé.
    • Le capital de croissance (« Growth Capital ») cible des entreprises avec un potentiel de croissance élevé. Ces entreprises recherchent des moyens financiers supplémentaires pour poursuivre leur croissance. Le capital de croissance acquis leur permet par exemple d’ouvrir une filiale supplémentaire à l’étranger, de procéder à une reprise ou d’augmenter leur capacité de production.
    • Le transfert de capital (« Buy-out ») est une stratégie qui consiste à racheter des entreprises matures et rentables. La participation majoritaire acquise donne souvent lieu à une révision de la stratégie d’entreprise et/ou des activités opérationnelles.

    Pour choisir une stratégie et, par conséquent, une entreprise dans laquelle investir, il est essentiel de rassembler suffisamment d’informations sur l’entreprise visée.

  3. Comment investir en Private Equity ?

    En raison des niveaux d’entrée considérablement plus élevés du Private Equity par rapport aux fonds d’investissement traditionnels, le Private Equity n’est pas accessible en tant qu’investissement direct à la plupart des investisseurs particuliers. Pour y remédier, ABN AMRO Private Banking propose des fonds qui répartissent le capital investi dans un panier de 10 à 20 entreprises prometteuses. Cela permet de limiter le risque lié à chaque entreprise individuelle.

    Une autre solution consiste à investir dans des fonds de fonds Private Equity. Le capital investi est réparti entre différents fonds Private Equity et les liquidités de l’investisseur atteignent davantage d’entreprises par le biais des actions sous-jacentes dans les fonds. Cela se traduit par un degré de diversification plus élevé et une répartition supérieure des risques. Pour réaliser le plein potentiel de diversification du Private Equity, il est conseillé de se constituer progressivement un portefeuille Private Equity réparti entre différents fonds Private Equity, stratégies et régions.

    Les fonds Private Equity présentent quelques caractéristiques typiques. L’investisseur contracte un engagement de souscription (également appelé « commitment ») vis-à-vis d’un fonds, par lequel il s’engage à donner suite aux appels de capitaux (« capital calls ») de la société de gestion pendant toute la période d’investissement. La totalité du montant investi fait donc l’objet d’appels de capitaux progressifs pendant la phase d’investissement.

    Il est question de distributions lorsque le capital est reversé aux investisseurs, par exemple par le biais de paiements de dividendes ou à la suite d’une recapitalisation. Ces versements ne sont pas réinvestis, mais versés à l’investisseur. À la fin de la phase d’investissement, l’investisseur reçoit donc des versements uniquement jusqu’au moment où la dernière entreprise a été vendue.

    Avec Conseil en Private Equity, vous pouvez, en tant qu’investisseur expérimenté, constituer un portefeuille diversifié de fonds de Private Equity internationaux et renommés, en collaboration avec un conseiller en investissement.

  4. Pour qui ?

    Le service Conseil en Private Equity s’adresse aux investisseurs disposant d’un patrimoine à investir librement de minimum 5 000 000 €. Vous êtes un investisseur aguerri et comprenez les caractéristiques d’un investissement en Private Equity. Vous êtes prêt à prendre un risque accru et disposez d’un horizon d’investissement à long terme pour cette partie de votre patrimoine. Vous pouvez accepter un timing incertain au niveau des dates de versements de capital (appels de capitaux) et des allocations des fonds Private Equity. 

    Pour pouvoir profiter du service Conseil en Private Equity, vous devez préalablement réussir un test de connaissances complémentaire.

  5. Avantages de l’investissement en Private Equity

    • Un rendement potentiellement supérieur à celui des catégories d’actifs traditionnelles sur une plus longue période.
    • Diversification et optimisation du portefeuille financier. Le Private Equity permet d’améliorer le rapport rendement/risque d’un portefeuille traditionnel.
    • Historiquement, les investissements en Private Equity ont rapporté des rendements supérieurs à la moyenne par rapport aux actions cotées en bourse.
    • Comme les entreprises ciblées ne sont pas cotées en bourse, les actionnaires ne subissent pas de fluctuations de prix parfois importantes et souvent dues à des réactions émotionnelles. Cela représente un avantage non négligeable par rapport à la volatilité des marchés des actions.
  6. Risques liés à l’investissement en Private Equity

    • Risque de liquidité
      L’investissement en Private Equity nécessite un horizon d’investissement de 10 ans ou plus, avec une exigence de capital moyenne de 5 à 7 ans. En raison de cette longue durée, le risque principal lié au Private Equity est le manque de liquidité, dans la mesure où le produit est très difficile, voire impossible à négocier pendant cette période.
    • Risque de marché
      Le risque de marché dépend des entreprises ou des fonds dans lesquels on investit. Lorsqu’ils perdent de la valeur, votre investissement perd également de la valeur. En outre, il existe un risque que le gestionnaire de fonds investisse dans des entreprises qui n’atteignent pas leurs objectifs de croissance ou qui ne peuvent pas être vendues à temps. Pour cette raison, il est recommandé de répartir le portefeuille sur plusieurs entreprises et/ou fonds.
      En tant qu’investisseur, il est par ailleurs essentiel de recueillir suffisamment d’informations exactes sur les entreprises dans lesquelles vous investissez pour éviter les mauvaises surprises.
    • Risque de change
      Il existe un risque de change lorsque le fonds Private Equity est libellé en devise étrangère ou investit dans des actifs sous-jacents cotés en devise étrangère. Si cette devise étrangère perd de sa valeur, il existe un risque que le montant que vous receviez dans votre devise de base soit inférieur à l’apport initial.
    • Risque de contrepartie
      Le risque qu’une contrepartie au sein d’un fonds Private Equity ne soit pas en mesure de respecter ses obligations.
    • Risque de taux
      Le risque de fluctuations de la valorisation de produits indexés ou liés à des taux d’intérêt.
    • Risque émergent
      Il est possible que des pays émergents ou moins développés soient davantage confrontés à des défis structurels, économiques ou politiques que les pays développés.
  7. Coûts et fiscalité du Private Equity

    • Frais d’entrée
      Le coût unique à l’achat des parts du fonds Private Equity. Il est habituellement exprimé en pourcentage du capital dont vous vous engagez à faire l’apport. La vente anticipée du fonds Private Equity (si possible) peut entraîner des frais.
    • Frais courants
      Les frais courants incluent notamment la commission de gestion et la commission de performance. Vous ne devez pas payer ces frais à l’achat du fonds Private Equity, mais ils sont déduits (annuellement) de la valeur nette d’inventaire.
    • Droit de garde
      Les frais de garde d’une part sur un compte-titres (selon le type de contrat).
    • Taxe sur la plus-value (taxe Reynders)
      Si un fonds Private Equity investit plus de 10 % dans des créances, la plus-value est imposable au taux du précompte mobilier. 
    Pour un aperçu récent des coûts et de la fiscalité, vous pouvez consulter notre liste tarifaire.
Digital Twinning Rapport NL

Dossier d'entrepreneur transfert d'entreprise

Votre entreprise est-elle prête à passer à l'étape suivante ? Ou envisagez-vous de prendre une retraite anticipée ? Peut-être l'un de vos enfants est-il prêt à reprendre l'entreprise familiale ? Lorsque vous envisagez de transmettre tout ou partie de votre entreprise, beaucoup de choses se présentent à vous.

Abonnez-vous à notre newsletter et recevez le dossier complet dans votre boîte électronique.

ABN AMRO

Diversifier vos investissements grâce au Private Equity

Avec Conseil en Private Equity, vous pouvez, en tant qu’investisseur expérimenté, constituer un portefeuille diversifié de fonds de Private Equity internationaux et renommés, en collaboration avec un conseiller en investissement.